Un écheveau à dénouer
A la sortie de l'audience, les ex-salariés de Ceric écoutent leur avocate, Me Pares.
le 25/05/2010
L'audience consacrée à l'examen des demandes de 81 ex-salariés de l'entreprise n'a débouché sur aucun jugement. En revanche, elle permettait d'entrevoir la complexité du dossier.
le 25/05/2010
L'audience consacrée à l'examen des demandes de 81 ex-salariés de l'entreprise n'a débouché sur aucun jugement. En revanche, elle permettait d'entrevoir la complexité du dossier.
Démontrer qu'il existe un lien entre les salariés de Ceric Automation, entreprise de Nolay placée en redressement judiciaire, et cinq autres sociétés, c'est le défi auquel s'attelle Me Céline Pares, avocate du barreau de Paris.
Elle défend les ex-salariés, dont seulement cinquante-cinq ont conservé leur emploi dans le cadre du projet de reprise Tellus. Me Pares espère démontrer que derrière la cascade de sociétés imbriquées se trouve une responsabilité qui doit déboucher sur une indemnisation plus conséquente des licenciés de Ceric.
Son argumentaire sur ce plan a animé l'essentiel des débats tenus hier devant le conseil des prud'hommes de Dijon, consacrés au personnel non-cadre de Ceric. Une seconde audience, pour les cadres, est programmée au 31 mai. Pour Me Pares, il est nécessaire de faire reconnaître comme co-employeurs des salariés de Ceric les sociétés qui, telles des poupées gigognes, englobaient cette dernière. Dans l'ordre, on trouve Keyria, elle-même propriété de Life (Legris Industrie FE) détenue par Lip 1( deux sociétés immatriculées au Luxembourg), détenue par SA Legris Industrie et, tout en haut de l'édifice, on trouve une holding financière : Frégate SAS…
De 18 à 36 mois
Si l'avocate des salariés de Ceric parvient à dénouer cet écheveau, elle pourra défendre les revendications des salariés qui n'ont pas été repris dans le projet Tellus, et qui réclament entre 18 et 36 mois de salaires en indemnités. Un montant qui n'aurait rien de comparable aux 5 000 euros de la prime supra légale de licenciement minimale.
Reste que les avocats des cinq sociétés incriminées défendent becs et ongles les arguments de leurs clients, qui, eux, campent sur une seule ligne de défense : nous n'avons rien à voir avec les salariés licenciés. Le conseil des prud'hommes dijonnais a finalement décidé de fixer au 16 novembre la tenue de son bureau de jugement sur la question.
A vous maintenant,
RépondreSupprimerVoila, après avoir lu ces articles :
pouvez vous encore poser la question : "ça sert à quoi ? "
pouvez vous encore dire : "j'avais quelque chose de prévu" ?
à Samedi
gh
Bonjour,
RépondreSupprimerEngager des démarches aux prud’hommes, c’est bien.
Etre présent, c’est mieux.
Etre représenté par son avocat en cas d’absence, d’accord.
Informer avant par courrier l’avocat de votre absence, c’est le minimum.
Un vice de forme annulant la procédure serait dommage.
Sinon samedi vous faites quoi ?
Delphine.
Lundi matin nous sommes invités pour présenter ( en direct), notre association et notre combat contre Legris Industrie, sur les ondes de France Bleu Bourgogne à 7h50.
RépondreSupprimerc'est : 98,3 FM
gh
quand je vois l'énergie que certains mettent pour mobiliser les ''troupes''pour samedi, je sais pour ma part ce que fais Samedi.
RépondreSupprimerEt vous, vous avez toujours un doute, alors réagissez,et soyez présents Samedi à Beaune. Cette solidarité des uns envers les autres fait du bien à la tête! aucune action n'est vaine.....
Spidermann
Demain samedi 29 mai nous devons nous faire entendre alors venez équipés : sifflets, corne de brume, mégaphones, sans oublier les t-shirts, banderoles et pancartes.VENEZ
RépondreSupprimergeorges Perrier
Allez voir sur ce lien,
RépondreSupprimerhttp://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/yvon-jacob-bientot-ambassadeur-de-l-industrie-francaise_232737.html
Le comité d'entraide a posté un commentaire qui a été publié après modération.
Donc à vos plumes vous avez sûrement, après les derniers mois passés, quelques commentaires sensés à faire sur ce site.